Consacrées par la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme du 10 décembre 1948 et par la Constitution Haïtienne, les libertés d’expression, de réunion et d’association constituent les piliers de toute démocratie saine, axée sur l’Etat de droit et exercée dans le respect de la Loi et des principes et valeurs de droits humains.
En Haïti, ces libertés ont été l’objet de luttes intenses et leur reconnaissance aujourd’hui est un acquis démocratique chèrement payé. Pourtant, le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH) constate, au cours de ces dernières années, une recrudescence des actes de violences dont sont victimes les travailleurs de la presse en particulier et la population haïtienne en général.
C’est pourquoi, à l’occasion de la Journée Internationale des Droits de l’Homme, le 10 décembre 2013, qui coïncide avec la commémoration de la soixante cinquième (65ème) année de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, le RNDDH tient à attirer l’attention de tous sur les menaces qui pèsent sur les libertés d’expression, de réunion et d’association en Haïti…