Monsieur le Président,
Les organisations de défense des droits humains et de la société civile, signataires de la présente lettre, sont profondément consternées par le processus de « gangstérisation » des différentes villes du pays, mis en place par des autorités politiques à des fins purement criminelles et électoralistes. En conséquences : à longueur de journée, de paisibles citoyens sont tués, des massacres « ciblés » ont eu lieu dans des quartiers populaires, la population de certaines zones est terrorisée… Cette situation témoigne de la banalisation du droit à la vie et à la sécurité par les autorités devant les respecter…