Le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH) constate que l’appareil judiciaire est, depuis quelques jours, mis en branle dans plusieurs régions du pays dans le but de réprimer les auteurs présumés des actes de violence électorale enregistrés le 28 novembre 2010 et au lendemain de la publication des résultats des élections. Le RNDDH, toujours favorable à la lutte contre l’impunité, ne peut et ne saurait s’opposer à des actions tendant véritablement à punir les auteurs d’infractions à la Loi pénale et à la Loi électorale.
Cependant, le RNDDH est profondément préoccupé par le caractère sélectif des actions entreprises. Les actes de poursuite ne concernent jusqu’ici que des candidats de l’opposition admis à se présenter au second tour et leurs partisans ou sympathisants…..