Localisée dans une zone sismiquement active, exposée aux intempéries et rendue très vulnérable en raison de l’absence de toute politique de réhabilitation de l’environnement, Haïti est, au cours des dernières décennies, régulièrement frappée par des catastrophes naturelles les unes plus violentes que les autres : inondations, glissements de terrain avec comme corollaire, des pertes humaines et matérielles inestimables engendrées par des pluies torrentielles, des orages, des tempêtes tropicales, des ouragans, etc.
Le point culminant est atteint le 12 janvier 2010 avec le séisme qui frappa plusieurs régions du pays. Comme jamais auparavant, tous les symboles de l’Etat se sont écroulés, des milliers de cadavres jonchaient les rues, des millions de blessés criaient à l’aide, des centaines de milliers de maisons se sont effondrées. Partout dans les régions concernées, c’était le chaos. Qu’en est-il de la situation, près de deux (2) ans après ce cataclysme ?
A l’occasion de la Journée Internationale des Droits de l’Homme, le 10 décembre 2011, le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH) se propose de faire un diagnostic minutieux de la situation et de dégager des recommandations devant contribuer à une prise en charge réelle des victimes dans la perspective de leur réinsertion dans leur communauté respective….