Le 12 janvier 2010 vers 4 heures 53, un violent séisme de magnitude 7,3 sur l’échelle de Richter a balayé trois (3) départements du pays : L’Ouest, le Sud-est et les Nippes. Après quelques secondes de secousses, les habitants des départements susmentionnés se sont réveillés dans un indescriptible cauchemar. Tous les symboles de l’Etat ont été détruits : le Palais National, le Palais des Ministères, le Palais de Justice, la Direction Générale des Impôts. Les institutions fondatrices de la société ont été rudement frappées : l’Etat,la famille, l’Eglise, l’Ecole, la société civile, la classe politique, les médias, le secteur commercial formel et informel, etc.
Les victimes, dont la majorité s’est précipitamment réfugiée dans des camps, évoluent dans des conditions dramatiques et, environ deux (2) mois après, la situation générale des droits humains déjà préoccupante, s’est cruellement aggravée, quels que soient les points considérés : santé, alimentation, sécurité, environnement, etc.
Dans le cadre de ce second rapport, le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH) dresse un état des lieux de la situation générale du pays tout en proposant des pistes de solutions en vue de la reconstruction d’Haïti selon une approche de développement axé sur les droits humains…